C’est bon, j’ai trouvé où se cachait le petit calendrier… Assez rapidement finalement… c’est con, du coup, je risque de m’ennuyer ce week end. Lol. … Je déteste dire ça : « lol »…

ça m’énerve… Comme s’il y avait besoin de préciser que je rigole. Ça me semble évident pourtant… C’est pour ça que j’aime bien les lettres de ma cousine, ce sont les seules qui ne sont pas envahies par ces « lol », « mdr », « ptdr »  et autres saqsdatrpcll (stupides abréviations qui semblent devoir annihiler toute réflexion personnelle chez le lecteur). Parce qu’en fait, c’est un peu le but du jeu… indiquer au lecteur à quel endroit il doit rire… un peu comme les chauffeurs de salles, avec leurs grands panneaux « applause »… C’est assez triste… on enlève toute spontanéité au spectateur… moins risqué pour le présentateur, certes…

« 120 minutes de BONHEUR. Le sentiment est quantifié, la jubilation couple à la page de pub comme de la mauvaise dope. Le présentateur arrive, le public est en position "standing ovation". Le présentateur est une Danette. On se lève tous pour Arthur. L'animateur serpente sur le décor en plastique, les projecteurs tournent, 360 degrés, puis 180 degrés; ils flashent, reflashent, tout est "fou", "dingue" : le BONHEUR c'est ça. »

C’est pas moi qui ai écrit ça, je l’ai trouvé sur un site internet… je sais plus l’adresse, malheureusement. Mais l’auteur, c’est Samuel Labadie. Illustre inconnu pour moi jusqu’à la semaine dernière, quand j’ai lu son texte. La suite est un peu vulgaire, mais je voue une haine sans nom à Arthur… c’est comme ça, il y a des choses qu’on aime, d’autres non.

C’est comme ces trucs dégoutants que ma nourisse m’avait fait gouter un jour chez elle… Aspect lacet de chaussure, en plus caoutchouteux. Aucun gout, c’est déjà ça… je sais pas si quelqu’un peu voir à quoi je fais allusion… mais si oui, j’aimerai bien qu’on me dise ce que c’était…

Encore que si ça se trouve… c’était vraiment des lacets… On ne saura sans doute jamais…

… J’ai pas de bons souvenir de chez ma nourisse… une vraie pétasse. Je suis désolée pour le terme, mais je ne pourrais pas dire que « finalement c’était pas si mal » sans ciller…   Vraiment pas de bons souvenir… Mon frère non plus, je pense… Encore qu’il était peut être trop jeune pour se souvenir des pires moments… Mais je n’irai certainement pas lui demander… Enfin bref…

Je viens de me relire… Ca fait un peu dramatique comme ça…. Pourtant je n’ai jamais été attirée par les drames... Andromaque, tout ça... pfff... trop de réflexion... Moi, je suis plutôt...Les fourberies de Scapin, Agatha Christie, Exbrayat (parce que j’ai pu constater dans les brocantes que quand on vend de l’un, on vend de l’autre...), Harry Potter, Le journal d’Anne Frank, Mon nez, mon chat, l’amour et moi... Vous voyez le genre quoi : pas de genre... Sauf pas les drames... Donc, comme ça, on dirait que je dramatise, mais en fait... Y faut pas croire, rien de comparable aux enfants battus et compagnie…

Juste de quoi pourrir vos souvenirs d’enfance.